27/11/2025
À Quinocé, dans la commune de Pluméliau-Bieuzy, le Roc Saint-André dresse sa silhouette à 111 mètres au-dessus de la vallée (coordonnées GPS : 47.965341, -2.964320). C’est un site où l’histoire croise la géologie : promontoire rocheux qui surveillait jadis la plaine, il offre aujourd’hui l’un des plus beaux points de vue de l’intérieur morbihannais.
Le Roc Saint-André constitue aussi un point d’étape apprécié des marcheurs du GR 341 (le fameux « Tour du Blavet »). Les levers de soleil y sont particulièrement spectaculaires : quand la brume se lève sur la vallée, toute la campagne prend des airs de paysage anglais.
Au nord de Saint-Barthélemy, le plan d’eau du Dordu (commune de Guénin) attire d’abord pour son calme. Mais ce qui frappe, en arrivant sur la digue ou les sentiers qui bordent l’étang, c’est la sensation d’espace : l’étang, long d’un kilomètre environ, a été créé à l’emplacement d’anciennes zones humides. Toute la retenue sert de miroir aux coteaux boisés alentour.
Le Dordu, c’est l’assurance d’un panorama vivant, surtout à l’aube ou au crépuscule (voir Morbihan.fr).
À deux pas de Saint-Barthélemy, la butte de Castennec (commune de Saint-Barthélemy elle-même) s’élève à 137 mètres d’altitude. Plus qu’une simple colline : elle est, d’après l’IGN, le sommet de l’ouest de la commune et de ses alentours immédiats.
Peu fréquentée, la butte est aussi un repère lieu de pique-nique rustique : quelques pierres font office de murets, la vue est garantie sans voisins immédiats.
La Roche Tremblante de Baud, formation rocheuse aux formes étranges, se niche à la lisière de la grande forêt de Camors. Mais plus encore que la curiosité géologique (une immense roche qui aurait, dit-on, autrefois « tremblé » lorsqu’on la poussait), c’est la vue qui récompense ici.
Côté sensation, les jours d’orage donnent au site un aspect spectaculaire, alors que les semaines printanières offrent toute la douceur de la vallée.
Quistinic, à 17 km à l’ouest de Saint-Barthélemy, célèbre surtout pour le village de Poul-Fetan, séduit aussi par ses vues imprenables sur la vallée du Blavet et le bocage du pays de Lanvaux.
L’endroit est particulièrement vivant l’été, quand les presqu’îles formées par le Blavet accueillent des pauses à l’ombre et quelques embarcations discrètes.
À moins de 15 minutes à l’est de Saint-Barthélemy, la forêt de Camors se développe sur plus de 600 hectares, traversés par d’innombrables sentiers de randonnée (source : Camors.bzh). C’est justement au niveau de l’ancienne gare, devenue aujourd’hui espace culturel et point de départ VTT, que l’on découvre une vue singulière.
Ce secteur allie la beauté du paysage et la découverte du patrimoine ferroviaire local. Un parcours ponctué de panneaux historiques, parfait pour s’imprégner à la fois de la nature et des récits des habitants.
| Site | Distance de Saint-Barthélemy | Ce que l’on y voit |
| Moulin de Keroyal (Melrand) | 7 km | Vue bucolique sur le Blavet et les prairies d’inondation |
| Site de Rimaison (Bieuzy) | 14 km | Panorama sur les ruines du château et le golf en contrebas |
| Chapelle de Locmeltro (Languidic) | 19 km | Large perspective sur la vallée du Tarun et les coteaux boisés |
| La Croix Rouge (Remungol) | 13 km | Vue dégagée sur le pays d’Evel et le massif du Faouët lointain |
| Belvédère de Kerbouric (Pluméliau) | 12 km | Coude du Blavet et bocage ouvert au sud |
Chacun de ces lieux offre, à sa manière, une manière différente de ressentir le pays. Les panoramas ne sont pas tous spectaculaires, mais le plaisir tient souvent au chemin pris pour y accéder : petite route creuse, passage boisé, vieille croix perchée sur un talus…
Certains points hauts, comme le Roc Saint-André, réservent des sensations différentes selon les moments de l’année. Jetant un œil sur le calendrier des randonnées pédestres locales (source : Rando56) permet de profiter de balades encadrées, riches en anecdotes naturelles ou historiques.
Les panoramas autour de Saint-Barthélemy se méritent parfois – une marche, une montée, un détour – mais tous apportent ce sentiment rare d’être au cœur de la Bretagne, loin des foules, dans sa simplicité et sa grandeur discrète. Qu’on y vienne au pas de course ou en flâneur, c’est toujours l’occasion de redécouvrir un coin familier… ou d’en préférer un nouveau, au détour d’une balade. Le Morbihan se savoure autant par la vue qu’à travers ses chemins : il n’y a plus qu’à choisir son prochain sommet.